Rassemblement de Meeuwen-Gruitrode (Belgique) Que des tracteurs à roues en fer (Partie 2)
En août 2017, s'est tenu en Belgique un rassemblement de tracteurs fabriqués avant 1930. Le volet précédent de cet article était consacrée aux modèles de fabrication américaine. Cette seconde partie se penche sur la production européenne. Texte et photos : Claude Brard
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Ce rassemblement de la fin août 2017 offrait une plateforme d’une centaine de pièces venant de différents pays (France, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Allemagne, Luxembourg). Ils devaient en outre disposer de leurs roues d’origine, donc aucun tracteur n’était équipé de pneumatiques. La majorité des tracteurs exposés avaient des origines américaines. Ils ont été présentés dans une précédente publication. Voici un tour d'horizon des fabrications du Vieux Continent.
Produit vers la fin des années 20, le Tirtou est un motoculteur français à trois roues construit par la Société métallurgique de la Jatte, dans la région du Havre.
Un modèle italien de 1913 porte la marque "Pavesi et Tolotti", un constructeur surtout spécialisé dans le matériel militaire. De type America, ce tracteur est le seul connu en Europe. Il reçoit un énorme quatre-cylindres développant 40 ch à 700 tr/min.
La Suède était également représentée sur le site de Meeuwen. La marque Avance produisait des tracteurs à boules chaudes (type BM) à 2 cylindres verticaux. Ce tracteur était vendu en Amérique du sud, sous le nom "El Suecco" (" Le Suédois"). Cet exemplaire dans un état remarquable date de 1927.
Tracteur italien imposant pour l’époque, ce Bubba UT5 de 1926 développe 60 ch grâce à son moteur semi-diesel à deux cylindres horizontaux, d'une cylindrée de 23 litres.
Niveleuse automotrice motorisée par un ensemble BM Munktell de 22 ch, deux cylindres à boules chaudes.
Austin équipé d’un moteur 4 cylindres en ligne de 25 ch. Fabriqué en Angleterre, il fut importé en France par les Ets Pilter, en région parisienne. Pour échapper aux taxes sur les matériels importés, il a été par la suite produit sous licence à Liancourt (Oise).
Le tracteur à chenilles français Georges Vidal reçoit un quatre-cylindres Renault à essence, développant 25 ch. Fabriqué à Montpellier, il fut produit à une centaine d’exemplaires de 1946 à 1954. Il était surtout utilisé dans les régions viticoles.
L’Hanomag WD 26 (à droite) fonctionne à l’essence et au pétrole. Datant de 1928, il utilise un moteur à quatre cylindres en ligne qui développe 28 ch.
Fiat 700 A (30 ch), fabriqué à Turin durant les années 1920 à 1925.
Produit à Puteaux en région parisienne, ce Chapron de 1912 reçoit un moteur à essence à 4 cylindres de marque Chapuis Dornier. Il développe 10 ch à la barre et 20 ch à la poulie. Après avoir développé un porte outils, la marque française s’est orientée vers la construction d’un tracteur à trois roues, plutôt destiné à la viticulture vu sa faible largeur. Cet engin compte deux vitesses avant et une arrière.
Ce Filtz est de type « toueur ». Son déplacement se fait à l’aide d’un câble qui s’enroule autour d’une poulie sur le tracteur. L’autre extrémité du câble est fixée en bout de champ.
Avec son moteur monocylindre à essence, ce Praga de type X de 10 ch a été fabriqué en Tchécoslovaquie.
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